art kirchberg
Allen & Overy
5 avenue J.F. Kennedy
L-1855 Luxembourg

Plan: Nr 01
Ouvert: 11h00 - 18h00
Visites libres ou accompagnées
à intervalles réguliers

Depuis 2013, Allen & Overy collabore avec le Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, soutenant la collection du musée à travers la donation d’œuvres vidéo d’artistes nationaux et internationaux. Depuis 2019, la collaboration s’est renforcée par la poursuite des dons ainsi que par la création d’une bourse de recherches curatoriales au sein de l’équipe du Mudam, centrée sur le domaine de l’image en mouvement et des nouvelles technologies. Pour l’édition actuelle de Private Art Kirchberg, Allen & Overy présente les points forts de l’histoire de son partenariat avec le Mudam, notamment des œuvres de Brognon Rollin, Gonzalo Lebrija, Julika Rudelius et Mark Lewis.


Brognon Rollin (1978, Messancy / 1980, Luxembourg)
Melancholia and the Infinite Sadness, 2012

Vidéo, couleur, silencieux, 10 min 27 sec
Collection Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean
Donation 2015 – Allen & Overy

Basés à Paris et au Luxembourg, le duo d’artistes reconnu David Brognon et Stéphanie Rollin travaille ensemble depuis 2006 et développe une recherche autour du geste et de la fabrication d’objets. Dans cette vidéo, la lumière du soleil traverse lentement un grand objet, son parcours étant anticipé par un homme qui peint en blanc les surfaces qui s’illuminent. L’objet est une réplique du « Polyèdre de Dürer », une forme tridimensionnelle qui figure dans Melancholia I, la célèbre gravure datant de 1514 de l’artiste allemand de la Renaissance, Albrecht Dürer (1471, Nuremberg – 1528, Nuremberg), et dont la signification mathématique et symbolique fait encore aujourd’hui l’objet d’un débat académique.


Julika Rudelius
Forever, 2006

Double projection HD, couleur, son, 16 min. 51 sec.
Collection Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean
Donation 2015 – Allen & Overy

Dans Forever (2006), Rudelius interviewe cinq femmes mûres aisées, dans le jardin de leurs résidences d’été dans le nord de l’État de New-York. Ces femmes posent près de leur piscine tout en répondant aux questions de Rudelius – que le public n’entend pas – faisant part de leur idée du bonheur, de la beauté, du vieillissement et du privilège. Les monologues sont ponctués par des moments où les femmes prennent leurs autoportraits avec un Polaroid. On observe dans la vidéo qui en résulte une tension émanant des contradictions inhérentes à la position sociale des personnages : leur statut et leur richesse étant indissociables de leur capacité à paraître jeunes et belles. Bien que les questions de Rudelius affichent la vanité de ces femmes, on y trouve aussi de la compassion : ces portraits de femmes révèlent comment leurs identités ont été impactées par a société dont laquelle elles évoluent.


Gonzalo Lebrija (1972, Mexico City)
Golden Hours, 2015

Vidéo HD, couleur, son, 11 min 21 sec
Collection Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean
Donation 2015 – Allen & Overy

Gonzalo Lebrija est l’un des artistes de Mexico City les plus importants et les plus exposés aujourd’hui. Il met en œuvre, sur des supports artistiques variés, des gestes conceptuels et poétiques qui suspendent le passage du temps et provoquent un engagement plus profond avec le moment présent. Alors que ce bateau, sans capitaine ni équipage, vogue sans fin vers l’horizon sur l’étendue apparemment infinie de l’océan, le spectateur lâche prise jusqu’à peut-être souhaiter qu’aucune destination ne soit atteinte.


Mark Lewis (1958, Hamilton)
Forte!, 2010

Vidéo, couleur, silencieux, 6 min 15 sec
Collection Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean
Donation 2015 – Allen & Overy

Ces images spectaculaires ont été tournées depuis un hélicoptère au-dessus du Fort de Bard, une forteresse du 19e siècle située dans la région de la Vallée d’Aoste, dans les Alpes italiennes. Mark Lewis, un artiste de renommée internationale basé à Londres, qui a représenté le Canada à la Biennale de Venise en 2009, utilise sa caméra pour tourner au-dessus de la forteresse alors que ses habitants s’enfuient de la montagne. En réalisant cette œuvre, l’artiste évoque les nouvelles technologies de guerre développées grâce aux drones et reproduit l’expérience visuelle d’une forteresse autrefois imprenable, menacée par un péril imprévu.