art kirchberg
A&O SHEARMAN
5 avenue J.F. Kennedy
L-1855 Luxembourg

Ouvert:11h00 - 18h00
Visites libres ou accompagnées
à intervalles réguliers

Depuis 2013, A&O Shearman (Allen & Overy jusqu’au 1er mai 2024) collabore avec le Mudam Luxembourg – Musée d’art moderne Grand-Duc Jean et soutient sa collection par la donation d’œuvres vidéo d’artistes nationaux et internationaux. Depuis 2019, la collaboration a été renforcée par des dons continus ainsi que par la création d’une bourse de recherche curatoriale, axée sur l’image en mouvement et les nouvelles technologies, au sein de l’équipe du Mudam. Pour l’édition 2024 de Private Art Kirchberg, A&O Shearman présentera les points forts de son partenariat avec le Mudam et proposera également une série d’activités artistiques au public.


Sky Hopinka
Kicking the Clouds, 2021

Film 16 mm en HD, stéréo, couleur, son, 15 min. 35 sec.

Quels sont les éléments qui définissent l’identité, et qu’emportent avec eux les enfants et les petits-enfants dans leur parcours de vie ? Quel rôle jouent la langue et la parole, et que se passe-t-il lorsque l’usage d’une langue est interdit ? Il s’agit là d’une exploration poétique de l’origine autochtone et de la langue maternelle du vidéaste. L’œuvre a pour contexte et point de départ un enregistrement audio que la mère du vidéaste a réalisé un jour lorsqu’elle apprenait la langue pechanga, quasiment oubliée, auprès de sa propre mère.


Su-Mei Tse, en collaboration avec Jean-Lou Majerus
Vertigen de la Vida (dizziness of life), 2011

Vidéo en HD, couleur, son, 9 min. 20 sec., en boucle
Collection Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean

Le film s’inscrit dans le prolongement des œuvres de Su-Mei Tse explorant la nostalgie et la mémoire de souvenirs flous. Inspiré par l’un des premiers films Dada, Le Retour à la raison (1923) de Man Ray, l’artiste interprète ces impressions à travers les images et les sons d’un manège en mouvement la nuit. Elle a collaboré avec le compositeur Giancarlo Vulcano pour la musique afin de souligner encore l’idée de souvenirs estompés et insaisissables rendue par la texture d’un mouvement circulaire continu.


Julika Rudelius
Forever, 2006

Double projection HD, couleur, son, 16 min. 51 sec.
Collection Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean

Dans Forever (2006), RJulika Rudelius s’entretient avec cinq femmes d’âge mûr issues d’un milieu aisé dans le jardin de leur villégiature dans le nord de l’État de New York. Ces femmes posent au bord de leur piscine et répondent aux questions de Julika Rudelius – que le public n’entend pas. Elles font part de leur idée du bonheur, de la beauté, du vieillissement et des privilèges. Les monologues sont ponctués de moments où les femmes se photographient avec un appareil Polaroid. Dans la vidéo qui en résulte, nous observons une tension émanant des contradictions inhérentes à la position sociale des sujets : le statut et l’aisance de ces femmes sont indissociables de leur capacité à paraître jeunes et belles. Les questions de Julika Rudelius font ressortir la vanité de ces femmes, mais il y a aussi de la compassion : les portraits révèlent comment leur identité a été influencée par la société dans laquelle elles vivent.